MES DEBUTS EN
AEROMODELISME
Pratiquant
l'aéromodelisme depuis 2005, j'ai commencé mon apprentissage, comme la
majorité des
débutants, avec un "Trainer"; un Calmato aile haute
motorisé par un OS 46 LA.
Ma progression a été
assez lente de part mon grand âge (4 décennie à l'époque...)
ainsi que le
manque de temps, ne me permettant pas d'enchaîner les leçons à un
rythme suffisant afin d'acquérir les réflexes nécessaires
pour devenir rapidement autonome.
J'ai, heureusement,
décidé dès le départ d'intégrer une structure
associative. Cette solution pour débuter me semble
indispensable, de
part la technicité minimum requise pour arriver à maîtriser les modèles
, les conseils sur leurs préparations, motorisations,
entretiens, leurs premier vol
(trimage du modèle), la sécurité liée à leurs manipulations ainsi
qu'aux
carburants et bien sur
l'ambiance et la bonne humeur des membres...
La
localisation du terrain de l'association Modèlisme "le Graouilly" sur
les côte de Moselle, dans un secteur relativement "venteux",
permet
au débutant d'être rapidement confronté à des conditions relativement
difficiles... Mais rien de tel pour l'acquisition de bonnes habitudes...
La
double commande, permise dans le cadre du Club grâce à la bonne
volonté de professeurs émérites, me semble aussi incontournable pour
permettre de limiter les
dégâts.
Un apprentissage en
solo est, à de rares exceptions près,
soit voué à l'échec par dégoût suite à la destruction du modèle, soit
nécessiter un porte monnaie bien dimensionné, où des réflexes hors du
commun...
Localisation
du
terrain :
Vue
du terrain :
La sécurité avant tout... Aucun modèle n'a réussi à passer du
mauvais côté du le grillage à ma connaissance...
Une longue piste, bien large...Quelques arbres accueillant mais
éloignés.
Mes
modèles :
Premier
modèle : Calmato trainer de Kyosho
De mon premier modèle, je ne peux vous présenter que ces
quelques photos démoralisantes...
Son
rôle actuel se limite à la fourniture de pièces détachées. Il s'agit là
du résultat d'une inversion (l'avion arrivant sur vous, les commandes
d'ailerons sont inversées) lors de mon huitième vol, à une altitude ne
permettant pas un rattrapage, même par le moniteur le plus expérimenté.
Afin d'éviter le renouvellement de cette expérience, un peu de
simulateur de vol m'a permis d'acquérir les
reflexes nécessaire.
Conseil : en cas de crash, récupérez tout les morceaux...
Un
peu de colle, de balsa, de réflections pour réaliser un plan permettant
sa reconstitution
(Il s'agit d'un modèle livré prêt à voler et non pas à monter
de
A à Z) et il a revolé !
Malheureusement pas très longtemps, un décrochage l'ayant
définitivement voué à la réforme.
Deuxième modèle : un Easy
Star de Multiplex.
Cet
appareil m'a permis de me rassurer et surtout de voler le plus souvent
possible afin de progresser. Après quelques vols en doubles commandes
sur
trainer thermique, j'ai pu voler beaucoup plus régulièrement,
dans un pré proche de mon domicile (après accord du
propriétaire), grâce à ce motoplaneur électrique.
Qualité
:
pardonne de nombreuses erreurs, solidité (éprouvé lors d'une collision
avec un arbre), autonomie (maxi : 40 minutes avec en pack de 2700 mAh,
en moyenne 25 minutes), rapidité de mise en oeuvre, résiste à des
conditions atmosphériques assez défavorables, peu couteux...
Le modèle est toujours en état de vols après une
cinquantaines d'heures de loyaux services.
Défaut
: Le retour au thermique doit se faire de préférence avec un moniteur,
l'Easy star peut vous donner de mauvaises habitudes tant il est
sécurisant. Pour ma part, au bout de 6 vols sur thermique en doubles
commandes j'ai pu
enfin être autonome.
Troisième modèle :
Calmato sport de Kyosho.
Il
m'a permis de recycler tout les accessoires du défunt
trainer.
Sur conseil des membres du Club, je suis passé directement à cette aile
basse de transition, après de nombreuses heures sur Easy Star et
quelques vols sur le Calmato Trainer du Club.
L'avion
est réputé pour ses qualités de vols. Il permet de s'essayer
à la
voltige (tonneau, looping, Immelmann, vol dos) Le vol sur la tranche
semble difficile, mais je n'en suis pas encore là.
Pour ma part la
motorisation est suffisante avec un simple 46 LA. L'autonomie est
correcte (maxi : 17 minutes en ce qui me concerne)
Aspects
négatifs : Si vous souhaitez piloter un avion rarissime, c'est raté. Le
Calmato Sport est un des modèles les plus courants sur les terrains.
Autres
défauts : tout les deux vols, un coup de fer à repasser est
indispensable pour recoller l'entoilage de mauvaise qualité. Les chapes
et autres guignols sont à remplacer rapidement (en plastique
cassant...sur la profondeur cela ne pardonne pas)
Le modèle a été détruit suite à une erreur de pilotage en août 2009.
Quatrième modèle :
P51 D de
Polymodel
(Un artisan français et Vosgien de surcroît)
J'attends
de bonnes conditions climatiques pour le faire voler par le pilote
d'essai du Club. Le modèle me semble un peu surmotorisé et je
préfère ne pas prendre de risque suite à un premier vol soldé par un
piqué et un contact sol assez violent : je peux donc le
confirmer, ce modèle est vraiment solide.
Autre conseil : un premier vol doit toujours être réalisé par un pilote
expérimenté.
Le voici après réfection :
Il
pèse 750 grammes pour une surface alaire de 19 dm2. La
préconisation constructeur est de 650/750 grammes. etant
donné la
taille du modèle, un vol avec très peu de vent est souhaitable afin
qu'il ne soit pas trop chahuté.
Il
est motorisé par un brushless de 85 grammes pouvant développer plus de
200 Watts avec une hélice 8x6 et une batterie Lipo de 1700 mAh.
L'autonomie atteint 10 à 13 minutes en fonction des gaz.
Il peut décoller au lancer main avec les gaz à 70 % vu le rapport poids
puissance.
Les
causes des premiers crashs ont été déterminées sur le terrain par les
éminents modélistes qui m'entourent : le
stabilisateur horizontal était mal calé (2 mm sur 70) causant un effet
piqueur. Un centrage correcte a été obtenu en ajoutant 30 grammes de
lest à l'avant.
Conclusion : Pour tout kit hors "Ready to Fly" il
est impératif de vérifier la géométrie de l'appareil (calage du
stabilisateur, de l'aile et du moteur...) avant tout essai.
Attention, ce n'est pas un park flyer, la vitesse du modèle pouvant
être importante, un minimum de volume est indispensable.
Cinquième modèle :
Après la destruction du Calmato Sport, j'ai décidé d'augmenter la
difficulté en terme de pilotage en m'orientant vers un "Warbird" d'une
masse similaire, me permettant de recycler l'OS 46 : un AT6 de chez
"Modèle Loisir" (Cette société a, depuis, cesser son activité
malheureusement)
Le centrage a nécessité le rajout de plus de 300 grammes de plomb, de
part la présence d'un nez court mais aussi d'un moteur
relativement léger (mais largement suffisant en terme de puissance)
Seule modification apportée au modèle, des bandes jaunes ont été
ajoutées en bout d'aile ainsi que sur la dérive pour en facilité la
visualisation; la couleur d'origine pose en efffet problème dans notre
ciel azur...
Le train d'atterrissage fixe a été légèrement incliné vers l'avant afin
d'éviter les chevals de bois relativement fréquent avant cette
modification.