AVIATION 57 - Aéromodélisme et simulateur

MES DEBUTS EN AEROMODELISME


Pratiquant l'aéromodelisme depuis 2005, j'ai commencé mon apprentissage, comme la majorité des débutants, avec un "Trainer"; un Calmato aile haute motorisé par un OS 46 LA.


Ma progression a été assez lente de part mon grand âge (4 décennie à l'époque...) ainsi que  le manque de temps, ne me permettant pas d'enchaîner les leçons à un rythme suffisant afin d'acquérir les  réflexes nécessaires pour devenir rapidement autonome.

J'ai, heureusement, décidé dès le départ d'intégrer une structure associative. Cette solution pour débuter me semble indispensable, de part la technicité minimum requise pour arriver à maîtriser les modèles , les  conseils sur leurs préparations, motorisations, entretiens, leurs premier vol (trimage du modèle), la sécurité liée à leurs manipulations ainsi qu'aux carburants et bien sur l'ambiance et la bonne humeur des membres...

La localisation du terrain de l'association Modèlisme "le Graouilly" sur les côte de Moselle,  dans un secteur relativement "venteux", permet au débutant d'être rapidement confronté à des conditions relativement difficiles... Mais rien de tel pour l'acquisition de bonnes habitudes...

La double commande, permise dans le cadre du Club grâce à la bonne volonté de professeurs émérites, me semble aussi incontournable pour permettre de limiter les dégâts.

Un apprentissage en solo est, à de rares exceptions près, soit voué à l'échec par dégoût suite à la destruction du modèle, soit nécessiter un porte monnaie bien dimensionné, où des réflexes hors du commun...


Localisation du terrain :


 


Vue du terrain :





La sécurité avant tout... Aucun modèle n'a réussi à  passer du mauvais côté du le grillage à ma connaissance...





Une longue piste, bien large...Quelques arbres accueillant mais éloignés.






Mes modèles :



Premier modèle : Calmato trainer de Kyosho

De mon premier modèle, je ne peux  vous présenter que ces quelques photos démoralisantes...



Son rôle actuel se limite à la fourniture de pièces détachées. Il s'agit là du résultat d'une inversion (l'avion arrivant sur vous, les commandes d'ailerons sont inversées) lors de mon huitième vol, à une altitude ne permettant pas un rattrapage, même par le moniteur le plus expérimenté. Afin d'éviter le renouvellement de cette expérience, un peu de simulateur de vol m'a permis d'acquérir les reflexes nécessaire.



Conseil : en cas de crash, récupérez tout les morceaux...

Un peu de colle, de balsa, de réflections pour réaliser un plan permettant sa reconstitution  (Il s'agit d'un modèle livré prêt à voler et non pas à monter de A à Z) et il a revolé !

Malheureusement pas très longtemps, un décrochage l'ayant définitivement voué à la réforme.

Deuxième modèle : un Easy Star de Multiplex.

Cet appareil m'a permis de me rassurer et surtout de voler le plus souvent possible afin de progresser. Après quelques vols en doubles commandes sur trainer thermique, j'ai pu voler beaucoup plus régulièrement,  dans un pré proche de mon domicile (après accord du propriétaire), grâce à ce motoplaneur électrique.
Qualité : pardonne de nombreuses erreurs, solidité (éprouvé lors d'une collision avec un arbre), autonomie (maxi : 40 minutes avec en pack de 2700 mAh, en moyenne 25 minutes), rapidité de mise en oeuvre, résiste à des conditions atmosphériques assez défavorables, peu couteux...

Le modèle est toujours  en état de vols après  une cinquantaines d'heures de loyaux services.

Défaut : Le retour au thermique doit se faire de préférence avec un moniteur, l'Easy star peut vous donner de mauvaises habitudes tant il est sécurisant. Pour ma part, au bout de 6 vols sur thermique en doubles commandes j'ai pu enfin être autonome.

easy star

Troisième modèle : Calmato sport de Kyosho.

Il  m'a permis de recycler tout les accessoires du défunt trainer. Sur conseil des membres du Club, je suis passé directement à cette aile basse de transition, après de nombreuses heures sur Easy Star et   quelques vols sur le Calmato Trainer du Club.



L'avion est réputé  pour ses qualités de vols. Il permet de s'essayer à la voltige (tonneau, looping, Immelmann, vol dos) Le vol sur la tranche semble difficile, mais je n'en suis pas encore là.

Pour ma part la motorisation est suffisante avec un simple 46 LA. L'autonomie est correcte (maxi : 17 minutes en ce qui me concerne)

Aspects négatifs : Si vous souhaitez piloter un avion rarissime, c'est raté. Le Calmato Sport est un des modèles les plus courants sur les terrains.

Autres défauts : tout les deux vols, un coup de fer à repasser est indispensable pour recoller l'entoilage de mauvaise qualité. Les chapes et autres guignols sont à remplacer rapidement (en plastique cassant...sur la profondeur cela ne pardonne pas)

Le modèle a été détruit suite à une erreur de pilotage en août 2009.

Quatrième modèle :

P51 D de Polymodel (Un artisan français et Vosgien de surcroît)

J'attends de bonnes conditions climatiques pour le faire voler par le pilote d'essai du Club. Le modèle me semble un peu surmotorisé et je  préfère ne pas prendre de risque suite à un premier vol soldé par un piqué  et un contact sol assez violent : je peux donc le confirmer, ce modèle est vraiment solide.


Autre conseil : un premier vol doit toujours être réalisé par un pilote expérimenté.

Le voici après réfection :




Il pèse 750 grammes pour une  surface alaire de 19 dm2. La préconisation constructeur est de  650/750 grammes. etant donné la taille du modèle, un vol avec très peu de vent est souhaitable afin qu'il ne soit pas trop chahuté.

Il est motorisé par un brushless de 85 grammes pouvant développer plus de 200 Watts avec une hélice 8x6 et une batterie Lipo de 1700 mAh.

L'autonomie atteint 10 à 13 minutes en fonction des gaz.

Il peut décoller au lancer main avec les gaz à 70 % vu le rapport poids puissance.

Les causes des premiers crashs ont été déterminées sur le terrain par les éminents modélistes qui m'entourent : le stabilisateur horizontal était mal calé (2 mm sur 70) causant un effet piqueur. Un centrage correcte a été obtenu en ajoutant 30 grammes de lest à l'avant.
Conclusion : Pour tout kit hors "Ready to Fly" il est impératif de vérifier la géométrie de l'appareil (calage du stabilisateur, de l'aile et du moteur...) avant tout essai.

Attention, ce n'est pas un park flyer, la vitesse du modèle pouvant être importante, un minimum de volume est indispensable.

Cinquième modèle :

Après la destruction du Calmato Sport, j'ai décidé d'augmenter la difficulté en terme de pilotage en m'orientant vers un "Warbird" d'une masse similaire, me permettant de recycler l'OS 46 : un AT6 de chez "Modèle Loisir" (Cette société a, depuis, cesser son activité malheureusement)

AT6

Le centrage a nécessité le rajout de plus de 300 grammes de plomb, de part la présence d'un nez court mais aussi d'un moteur  relativement léger (mais largement suffisant en terme de puissance)

Seule modification apportée au modèle, des bandes jaunes ont été ajoutées en bout d'aile ainsi que sur la dérive pour en facilité la visualisation; la couleur d'origine pose en efffet problème dans notre ciel azur...

Le train d'atterrissage fixe a été légèrement incliné vers l'avant afin d'éviter les chevals de bois relativement fréquent avant cette modification.

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